En ce moment, je vis une période assez particulière. Très fatiguée après cette demi-année bien chargée et sans congés, je me sens très émotionnelle. Je n’ai pas de raison claire, même pas de raison valable diraient certains, mais c’est un fait, je ne suis pas dans la meilleure des formes. Je peux gérer mes rendez-vous professionnels, que ce soit en tant que coach ou en tant que prof de danse, même avec plaisir, mais dès que je me retrouve dans un moment plus calme, j’ai le blues qui débarque (non, pas la musique !)
J’ai réalisé qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre que je puisse faire en ce moment à part accueillir : Ce n’est pas très agréable, ni pour moi, ni pour mes proches d’ailleurs, mais c’est comme ça actuellement, je dois traverser cela. Accueillir notamment que :
- Je dois réduire mes activités et me reposer
- Seulement une infime partie de tout ce que je voulais faire dans cette période un peu plus calme sera faite…
- Je suis grognon
- Beaucoup de choses me demandent un effort : Faire du sport, voir du monde
- Etc.
Et surtout vivre tout cela sans culpabilité !!!!
Et c’est là que ça peut devenir compliqué pour chacun d’entre nous, surtout lorsque nous avons l’impression qu’il n’y a pas de raison super valable à nos émotions..
– Tout d’abord, comme le dit Deepak Chopra dans une de ses méditations, nous avons tendance à penser que nous devons nous sentir bien, être heureux, pour avoir de la valeur.
– Ensuite, nous avons tendance à nous comparer aux autres.. C’est selon moi souvent néfaste de se comparer, que ce soit dans le positif (il est plus beau, plus sympa, plus riche.) ou dans le négatif. Dans cet exemple, ce serait : Elle ou il souffre plus, alors je n’ai pas le droit de.. J’ai un toit sur la tête, de quoi est-ce que je me plains !? Il y a bien pire sur cette terre bla bla bla
J’entends ça quelques fois de la part de mes clients. Ils se sentent très mal mais se sentent d’autant plus mal qu’ils pensent qu’ils ne devraient pas être dans cet état ! Ils se dévalorisent. ET là ils entrent dans un cercle vicieux qui ne s’arrêtera pas tant qu’ils ne seront pas donnés le droit de, et qu’ils n’auront pas pu s’octroyer la même bienveillance qu’ils auraient envers un ami.
Alors voici ce que j’ai envie de vous partager : Personne ne peut vous dire que ce que vous vivez ou ressentez n’est pas valable ! C’est un état de fait, et c’est tout ! Personne n’a à le valider, ni les autres ni vous-même ! Et peu importe ce que vivent les autres !
Attention, je ne dis pas qu’il faut se complaire dans cet état, et ne rien faire pour aller mieux, mais sans accueil préalable, sans prendre soin de ses émotions, il ne sera pas possible de les transformer en un état d’esprit plus positif.
De mon côté, j’y suis toujours :(( mais j’ai arrêté de lutter contre justement, j’ai commencé à ralentir le rythme, à dire non, et aussi à en parler autour de moi.
Et de votre côté, que vous inspire cet article ? J’attends vos partages avec impatience!
Bonjour Delphine,
Merci pour votre belle publication.
Je vous souhaite d’excellentes vacances et un magnifique été.
Avec mes cordiales salutations,
Pierre